Le souhait d’une autonomie institutionnelle pour le Pays Basque nord n’est pas – contrairement à ce que certains ‘départamentalistes’ voudraient faire accroire –, une revendication récente.
La preuve incontestable en est apporté par le premier des documents PDF que nous vous proposons aujourd’hui. Il s’agît du texte in extenso du Statut d’autonomie du Pays Basque dans la République Française – c’est l’intitulé exact –, présenté à Paris par le député basque Jean ETCHEVERRY-AINTCHART à la première Assemblée Constituante française de l’après Seconde Guerre Mondiale, en septembre 1945. Même si les idées qui y sont énoncées étaient sans doute le fruit d’un travail collectif, on sait que le rédacteur du texte fut un abertzale plutôt atypique de la période d’avant ENBATA : Marc LÉGASSE. Au moment d’exprimer ses opinions, il n’avait pas la réputation de garder la langue dans sa poche et lorsque, en septembre 1973, il publia – sous couvert des Éditions Hordago, mais en fait à compte d’auteur – le texte du statut de 1945, il précisa : «Aucun des mouvements de défense de l’ethnie basque, nés depuis lors [1945 – N.d.l.r], à savoir ENBATA, INDAR BERRI, AMAYA, ne reprirent le projet autonomiste. ENBATA se contentant seulement dans son programme d’ITSASSOU [la Charte de 1963 – N.d.l.r], de lui emprunter le préambule de l’article 1er tendant à la création d’un département basque ‘non doté d’institutions autonomes’ (…)». Rien de nouveau sous le soleil du Pays Basque… on sait aujourd’hui que l’Histoire allait se répéter plus tard !… (suite…)

débat animé par Maite Goyenetche et Gabi Mouesca, invités:
Herri Gourmelen UDB (Union Démocratique Bretonne)
Jean-Christophe Angelini PNC (Partitu di a Nazione corsa)
Marcellin Nadeau MODEMAS (Mouvement des Démocrates et Ecologistes pour une Martinique Souveraine)
AUTONOMIAREN KOLEKTIBOA est composé d’individus de la société civile , membres des principaux partis abertzale, ou indépendants.
Mercredi 7 octobre 2009


La Martinique et la Guyane se prononceront par référendum sur un statut de plus grande autonomie en janvier prochain, annonce l’Elysée. Recevant les élus de ces deux départements-régions, Nicolas Sarkozy a indiqué que la consultation serait organisée en deux temps, les 17 et 24 janvier. (suite…)
L’Ile de La Réunion, qui a statut de Département d’Outre-Mer depuis 1946, aurait cette particularité de n’avoir pas été habité par une population autochtone avant que les colonisateurs français ne lui mette le gappin dessus en 1642 et ne la baptise alors Ile Bourbon (du nom de la famille régnante en Royaume de France). L’histoire officielle consistant souvent (toujours ?) en un tissu de mensonges, on sait aujourd’hui que les portugais (vers les années 1500) et probablement encore avant les arabes ou les chinois, avaient repéré cette ile de l’Océan indien, faisant partie de l’archipel des Mascareignes, sans toutefois se l’accaparer. La puissance coloniale qui, entres autres fariboles, a toujours prétendu à se présenter comme rien moins que le phare de l’humanité, n’aura pas cette retenue et fera flotter sur ce coin de terre à plus de 9.000 kilomètres de Paris, d’abord le drapeau à fleur de Lys puis la bannière tricolore.
Pas de population autochtone dépossédée de sa terre et asservie par les armes donc… mais une histoire coloniale quand même, puisque l’auto-proclamée Patrie des Droits de l’Homme y aménera tout au long du XVIIIe siècle des milliers d’esclaves capturés à Madagascar et en Afrique continentale pour servir de main d’oeuvre taillable et corvéable à merci dans la culture du café (ils étaient près de 40.000, soit les trois quart de la population de l’ile, à la veille de la Révolution Française). Toute honte bue, la France s’est efforcé de reécrire l’histoire en transformant le résultat de cette abomination esclavagiste en un “métissage réussie” voire en “une harmonie ethnique” ! Au demeurant, il semble bien qu’il n’existe pas de réelles tensions raciales – en tout cas pas plus qu’ailleurs – entre les six groupes ethniques qui peuvent être distingués dans les plus de 700.000 habitants de La Réunion. (suite…)
Une justice équitable pour tous
Le 15 septembre prochain, la cour d’appel du tribunal de Nouméa rendra son jugement, à l’encontre de 28 de nos camarades, pour entrave à la libre circulation d’un aéronef. Une énième étape dans ces péripéties judiciaires qui n’ont cessé de criminaliser chaque fois un peu plus les actions de l’Ustke durant ces derniers mois. Rappelons quelles sont les peines encourues par nos camarades dans cette affaire.
En plus du Président, de l’Ustke condamné à 15 mois fermes, 3 mois de plus qu’en 1ère instance, on compte parmi ces camarades, Safoka Mickaele, Secrétaire Général du BTP, 12 mois fermes, Vaïagina Julien, Secrétaire Général adjoint du BTP, 10 mois fermes, Uvéakovi Sagato, camarade du BTP, 12 mois fermes soit 2 mois de plus qu’en 1ère instance, Gnipate Thierry 6 mois fermes soit 2 mois de plus qu’en 1ère instance, Lamy Sele, camarade du commerce, 6 mois fermes. (suite…)