DEFAITE ELECTORALE DES SOUVERAINISTES QUEBECOIS AUX ELECTIONS FEDERALES CANADIENNES

Le Bloc québécois – qui est la représentation électorale des souverainistes québécois pour le scrutin au Parlement fédéral du Canada – a subi, ce 2 mai 2011, une cuisante défaite qui se traduit par l’élection de seulement quatre députés fédéraux au Québec, contre 47 obtenus en 2008 !…

Ce que l’on a appelé une vague orange, qui est la couleur du NPD (Nouveau Parti Démocratique), un mouvement politique de sensibilité social-démocrate, qui s’est vaguement paré de revendications pro-Québec, a bouleversé la donne dans le paysage politique québecois. Ce parti, qui ne dispose à ce jour que d’un seul représentant à l’Assemblée nationale du Québec, se retrouve avec 58 députés au Parlement fédéral de Ottawa, en ayant visiblement captés beaucoup d’électeurs souverainistes qui se portaient jusqu’ici sur le Bloc québécois.

Ce genre de bouleversement devrait susciter bien des interrogations – en Pays Basque comme partout où s’exprime une revendication de reconnaissance des droits nationaux – sur les vicissitudes électorales et sur les changements qui peuvent s’opérer dans la donne socio-politique. Un électorat n’est jamais acquis – et moins encore le fait qu’il puisse être en position majoritaire – et s’il y a une leçon à tirer de la déconfiture des souverainistes québecois, c’est que les droits d’une nation doivent, en toutes circonstances, être reconnu comme imprescriptibles et inaliénables, et ne pas avoir à se retrouver otages des aléas électoraux.

Pour essayer de comprendre tout ce qui a pu concourir à la dégringolade électorale des souverainistes du Québec, nous vous proposons çi-après, l’analyse d’un philosophe québecois, publiée dans le quotidien Le Devoir, et qui eu l’amabilité de nous autoriser à la répercuter sur ce blog. Qu’il en soit remercié.

Allande SOCARROS

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