PRESOAK ETXERA – AMNISTIA OSOA ! AMNISTIAREN EGUNA2016
PRESOAK ETXERA – AMNISTIA OSOA !
Dernier dimanche d’octobre : à Macaye bien sur !
Un rite, une tradition, une messe ? non ! Un temps fort, public et chaleureux autour d’une revendication l’Amnistie. Plus de trente ans que le mur à gauche de ce village de l’intérieur raisonne à chaque fin d’octobre d’un cri : l’amnistie, l’amnistie totale pour nos prisonniers et pour tous les militants engagés dans la lutte de libération d’Euskal Herria.
C’est comme une borne franchie chaque année sur le chemin de l’ensemble des actions menées pour l’amnistie.
Sommes-nous pour leur rapprochement de leur famille et de leur Pays ? Oui – sommes-nous pour leur libération normale, conditionnelle ou pour raisons de santé ? Oui – sommes nous pour le retour des exilés ? Oui – qui pourrait en douter ?
Tout ce qui rend leur vie moins dure, tout ce qui les rapproche de la sortie, nous le soutenons et nous le prenons comme nous l’avons fait depuis des années dans des campagnes contre l’isolement ou en faveur de la libération de tel ou tel prisonnier pour telle ou telle raison.
Dans le même temps nous réaffirmons bien haut que les prisonniers sont des militants politiques engagés volontairement dans la lutte pour l’Indépendance, que cette lutte continue et que la résolution du conflit passe par l’Amnistie car cette dernière est la reconnaissance politique de leur lutte. C’est ainsi qu’il est possible de construire une paix durable à laquelle, il est bien évident, chacun aspire.
En Iparralde, ce combat pour l’amnistie a une couleur particulière car cette notion est maintenant ancrée, et nous l’espérons définitivement, au-delà des rangs abertzale. La déclaration de Bayonne du 24 octobre 2014 qui appelait à l’élaboration d’une loi d’amnistie ne rassemblait-elle pas des personnes aussi différentes que J-R Etchegaray, X. Larralde, J.Bortayru, M.Brisson ou F.Espagnac ? L’amnistie est plus que jamais d’actualité, ce n’est ni un mirage, ni une chimère, c’est un objectif concret et réaliste. Mais elle ne tombera pas du ciel et les états qui nous oppressent ne l’accorderont que, quand et parce que nous aurons construit un rapport de force large et diversifié autour de cette revendication.
Peut être alors ferons nous tout autre chose en ce dernier dimanche d’octobre.
Mais d’ici là tous à Macaye le 30 octobre pour réaffirmer notre volonté de les voir sortir, amnistiés.
AMNISTIARIK GABE, BAKERIK EZ !