QUAND ON EN PARLE PAS, CA N’EXISTE PAS
Comme vous le constatez sur la photo, une chose qui s’est passée sans bruit: nos splendides boites à courrier n’affichent plus le département 64 d’un côté, et de l’autre « autres départements et étranger », mais « AQUITAINE » avec les numéros de départements:
64, Pyrénées atlantiques
24, Dordogne
33, Gironde
40, Landes
47, Lot et Garonne
pour beaucoup d’habitants du Pays Basque, certains de ces numéros de départements défient l’imagination.
Habitués à réfléchir à un département 64, (séparé en deux entités distinctes : Béarn et Pays Basque, peuplé en 2010 de 653 615 habitants, en 2009, la partie basque comprenait 286 779 habitants); il faut maintenant se projeter , non plus en tant qu’arbitre ou population majoritaire dans un espace défini et réduit, mais comme une composante d’un espace aquitain de 3 237 452 habitants (Dordogne: 419 149 habitants en 2010, Gironde: 1 449 245 habitants en 2010, Landes: 384 320 habitants en 2010, Lot et Garonne: 331 123 habitants en 2010).
Si nous prenons le département 64, nous représentons prés de 20.19% de la population de l’espace global aquitain, en se basant sur la population du territoire basque, nous sommes 8.8% de la masse totale.
Hors du concept d’abertzalisme, ou même de l’existence d’un fait basque, nous avons affaire à la disparition d’un impact sociétal, car que représente 8.8% d’une population non homogène face à un redéploiement des politiques de gestion du territoire, à une époque de récession économique et de gestion serrée ?
Pas de concertation, mais une politique à court et moyen terme du fait accompli (est’il de même en ce qui concerne la fusion de la CAF de Bayonne et de Pau, est ce une première étape ?)