L’UNION DES FORCES DE PROGRÉS

Suite à la prise de position publique d’Autonomia Eraiki relative aux diverses arrestations qui se sont produites en Iparralde ces jours derniers, nous avons rencontré un porte parole d’Autonomia Eraiki pour faire le point.

Autonomia Eraiki s’est présenté depuis sa création voilà plus d’un an et demi comme un mouvement essentiellement centré sur la socialisation du concept d’autonomie pour Iparralde. Aujourd’hui vous apportez votre soutien aux militant(e)s touché(e)s par la répression. Est-ce la marque d’une évolution d’Autonomia Eraiki dans son objet social ?

Il y a des moments dans la vie politique des peuples où l’unité nationale doit prendre corps. Nous avons vécu ces jours derniers un de ces moments. Face à une agression caractérisée de l’Etat français – au travers de son appareil policier et judiciaire -, contre une partie de la gauche abertzale, il fallait réagir. Nous constatons que beaucoup l’ont fait. C’est heureux et salutaire. Autonomia Eraiki s’est naturellement solidarisé.

Nous qui sommes engagés dans l’action politique, sociale, culturelle en Iparralde, rencontrons tous les jours les personnes qui ont été mises en cause ces jours-ci. Ils/elles sont des abertzale au service d’une cause, celle de la libération nationale et sociale d’Euskal herri. Nous avons pour tronc commun cet objectif de Libération. (suite…)

COMMUNIQUÉ DU 25 SEPTEMBRE

Autonomia Eraiki dénonce avec fermeté la vague d’arrestations qui s’est produite ces lundi 22 et mercredi 24 septembre en Iparralde. Ces opérations politico-judiciaires à grand spectacle n’ont pour autre but que d’alimenter un conflit sur la base de l’intoxication médiatique, l’amalgame et le mensonge. De tels procédés, loin de concourir aux efforts nécessaires à une juste résolution du conflit en Euskal Herri, ne font qu’accroître les facteurs de crispation et de violence.

Notre solidarité pleine et entière va à l’ensemble des militant(e)s touché(e)s par cette répression. Militant(e)s qui sont connu(e)s et reconnu(e)s comme des acteurs de la vie politique et sociale d’Euskal Herri. Nous appelons l’ensemble des citoyen(ne)s à ne pas se laisser abuser par les gesticulations répressives de l’Etat français et à participer aux diverses actions de solidarité faisant suite à ces scandaleuses opérations.

LE RAT QUÊTE

« J’aime pas la campagne, j’aime pas la ville » comme le dit cette chanson idiote babillée par je ne sais quel chanteur insipide. En fait, moi, je n’aime pas Les campagnes, enfin certaines campagnes. Au fait, pourquoi de simples initiatives sont dénommées campagnes, pourquoi dit-on battre la campane comme on dirait battre sa femme, battre ses gosses ou s’en battre les c… Ouille ! Là je vais me faire des ennemies. Mais c’est vrai quoi ! Dénommer campagnes électorales : foires aux mensonges et aux reniements ne serait-ce pas plus approprié ?! Campagne publicitaire : pollution sonore et visuelle, scierait mieux non ? Et : campagne de découverte des produits du terroir pour une agriculture maitrisée (avec seulement un p’tit chouia d’OGM !) par la FDSEA : pollution intellectuelle, sonore, visuelle ET olfactive serait nettement plus adéquate pour sur !. Et : campagne de soutien financier pour acheter au prix du marché immobilier une Kako-maison ou Kako-villa : racket, sonnerait plus juste non ? Non ? Ha bon !…Le dernier exemple crée un petit malaise Blaise? Parce que le racket serait, d’après le petit Robert, une extorsion d’argent par intimidation et violence. Mais le racket ne peut-il pas être une extorsion d’argent par l’affectivité et la violence de l’analyse de la situation : « Si tu ne payes pas, tu contribues à la Perte de Notre Patrimoine Collectif ! » Perte de Notre Patrimoine Collectif ! Putain avec autant de majuscules, c’est plus impressionnant qu’un 9mm chargé de balles dum-dum. (suite…)