DECOLONISATION DE LA KANAKY
Voici les derniéres communication du Comité Spécial sur la Décolonisation de l’ONU, traitant de la Kanaky
Voici les derniéres communication du Comité Spécial sur la Décolonisation de l’ONU, traitant de la Kanaky
L’irruption prétendument inopinée d’élus indépendantistes polynésiens aux portes d’un Séminaire Régional de l’O.N. sur la Décolonisation tenu en mai 2010 en Nouvelle-Calédonie a, comme prévu fait couler beaucoup d’encre.
Que n’a-t’on pas pu lire ou entendre comme inepties ou faux-raisonnements sur la décolonisation de la Polynésie française : (suite…)
En Kanaky durant un séminaire sur la décolonisation organisé par l’ONU les représentant du Sénat Coutumier et le Conseil National du Peuple Autochtone, n’ont pas été convié à la réunion, Oscar Temaru de même , ils ont été expulsés manu militari par la police, malgré cela il y a pu avoir des échanges au cours d’un diner organisé par le Sénat Coutumier avec les représentants de l’ONU
Papeete, le jeudi 20 mai 2010
Le premier pas d’une longue démarche démocratique
Le déplacement du président du Tavini Huiraatira ayant fait l’objet d’une médiatisation en Nouvelle-Calédonie et dans notre pays, il importe de remettre les faits dans leur contexte.
Lorsque le haut commissaire de la République affirme que l’indépendance ne peut être le fait d’un seul homme, il a entièrement raison. Sauf qu’il se trompe de sujet. Le déplacement de M.Oscar Temaru à Nouméa a pour objet la décolonisation de notre pays. Ce processus s’impose à la France qui a signé la résolution 15-14 des Nations Unies sur la restitution de tous leurs droits aux pays sous tutelle. Il s’agit d’un processus bilatéral, impliquant le colonisateur et le colonisé. C’est une démarche soutenue depuis sa création par le Tavini Huiraatira et c’est ce qui l’a conduit à mandater le président Temaru à rencontrer le comité des 24 à Nouméa.
Les propos tenus par le haut commissaire ne devraient concerner que les pays que nous qualifions de pays en voie d ‘indépendance et qui s’exonèrent de la voie onusienne tels l’Algérie, le Ghana, la Gambie ou la Sierra Leone. Pour ces pays, l’issue est étroitement liée au rapport de force mis en oeuvre par leurs protagonistes pour parvenir à leur fin, par la voie référendaire ou militaire. (suite…)