HERRIAK BIZI BEHAR DU

medium_CP_eraikitzenActeurs et actrices de la lutte abertzale en Pays basque nord, nous sommes de ceux et celles qui se sont engagés dans tous les secteurs de la vie publique tant sur les domaines politiques, qu’économiques, sociaux et culturels avec la volonté d’oeuvrer pour que vive notre peuple. De ceux et celles qui, en Pays basque nord, lancent des initiatives et mettent en place les moyens pour poser les jalons de la prise en main de la vie de notre pays. L’acte politique que nous posons aujourd’hui s’inscrit également dans cette démarche…

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FILIPE LASKARAI-EN HITZ HARTZEA

Azken hamarkada huntan abertzale borrokak beste sentsu bat hartu du borroka eta aldarrikapenak eztitu. Borroka armatua ixildu da. Ez du alta horrek deusik kanbiarazten podere politikoaren baitan kon- trarioa gure herriari buruz duen axolagabekeria argiago agertzen da.

Gaur egun zertan gira, 30 urte pasatuz gero engaiamenduari esker aitzinatu girela arlo batzuetan :

Herritar kontzientzia azkartu ; euskararekiko atxikimendua ; sindi- katu, alderdi eta ikastola bezalako egitura batzu sortu eta indartu dira. Bainan zer erran etxegintza eta lur espekulazioaz, etxebizi- tzeko arazoaz gazteentzat partikulazki ; arlo ekonomikoen desore- kaz lehentasuna beti turismoari denean ; jendeartearen aldaketaz zahartzeaz desagertzeaz denbora berean kanpotiar ainitz etortzen direnean ; euskararen egoeraz, agoniaren aitzinean sos purruxkak baizik ez dira emaiten, ez da funtsezko neurririk hartzen ofizial- tasuna bezala ; lurraldetasun ezagupenik ez da iparraldearentzat eta egitura minimoa ukatzen daukute…

Eta zer erran ere152 preso polítiko sakabanaturik !

Egoera ez da kanbiatu eta alor batzuetan okertu : ekonomía, soziala, etxe lur espekulazioa, laborantxa… Ez ipar euskal herria bainan hego frantses herria ! Lanjer gorrian gira eta politikoak konplize dira. Ardurak hartu behar dira, borroka armatuak ixilduak, herritarrek konponketarako nahikeria erakusten dute, bai, bainan aurkakoak baizik falta.

Filipe Lazkarai

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PRISE DE PAROLE DE GABI MOUESCA

Notre démarche s’inscrit dans la tradition multi millénaire qu’ont les Basques de lutter, de résister, pour que le Pays basque vive, pour trouver des solutions aux conflits, et dépasser le conflit pour l’émergence des conditions d’une paix juste et durable. Tel est le fil conducteur de notre démarche. Nous sommes toutes et tous ici pré- sents, au quotidien, des acteurs de la vie sociale, politique, écono- mique, culturelle et linguistique d’Iparralde (les 3 provinces bas- ques en territoire français), promoteurs d’un idéal de vie, mus par une énergie de résistance. Mais nous sommes aussi les témoins de la mort lente de notre pays, de sa dramatique agonie ! L’Etat fran- çais, ses relais locaux et les principaux partis politiques, font preuve d’une attitude d’aveuglement, s’obstinent à nier l’existence du conflit en Iparralde, et affichent un incroyable mépris à notre égard, à l’égard de ceux et celles qui, dans ce pays, ont foi en l’avenir. Par ailleurs est maintenu un fort degré de répression. Tout ceci entre- tient la frustration et la colère en alimentant le conflit. Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons choisi de nous investir tota- lement dans le processus de résolution du conflit. C’est pourquoi nous avons décidé de prendre la parole, ici et maintenant, en rappelant les racines du conflit en Iparralde, et en rappelant nos propositions :

– La reconnaissance officielle de notre langue, l’euskara.

– La reconnaissance officielle de notre territoire, Iparralde.

– La création d’une institution spécifique aux compétences élargies, qui donne à notre peuple les moyens de décider de son avenir, en d’autres termes, un statut d’autonomie.

– L’amnistie totale et sans condition de tous les prisonniers poli- tiques et l’arrêt des poursuites contre les militants recherchés.

Nous allons par ailleurs travailler avec l’objectif de convaincre la po- pulation d’Iparralde de s’engager dans ce processus, seul à même de faire respecter nos droits et la démocratie. La Paix est l’affaire de tous, non pas seulement des partis politiques, des syndicats et de certains initiés.

C’est bien l’affaire de chaque homme, de chaque femme formant le corps social de ce pays.

Nous demandons au pouvoir politique français de reconnaître sa responsabilité dans le conflit que nous vivons et de s’impliquer dans sa résolution. Nous réaffirmons avec force et détermination que la négociation est la seule voie pour arriver à la résolution démo- cratique du conflit touchant Iparralde.

“AUTONOMIA, LEHEN URRATSA ASKATASUNAREN BIDEAN ! », tel est le leitmotiv que nous scandons depuis bien des années. Il est plus que jamais d’actualité, porteur de notre espérance. Oui, l’Autonomie est bien l’outil de notre dignité retrouvée, l’instrument institutionnel nécessaire pour que les hommes et les femmes de ce pays aient les moyens pour décider de leur destin collectif.

“HERRIAK BIZI BEHAR DU ! », plus qu’un slogan, un acte de foi et une volonté de contrer les forces antidémocratiques qui créent depuis trop longtemps les conditions du chaos et de l’extinction du peuple basque en Iparralde.

Gabi Mouesca

2 commentaires pour “HERRIAK BIZI BEHAR DU”

  1. Avez-vous lu l’article d’Ebaki sur le Journal du Pays-basque du 11 juin 2007 ? Grenet en prend enfin pour son grade et c’est bien mérité. Je trouve scandaleux d’avoir fermé Ebaki pour rien. J’y ai pris des cours pendant 3 ans et je n’ai pas les moyens de me payer un prof particulier, je suis dégoûtée. Que quelqu’un fasse un lien sur l’article SVP.

  2. Je l’avais lu, bien sûr… mais tu as raison très chère Larre, au moins pour nos visiteurs bayonnais, le papier de Fred Velez est des plus édifiants concernant la politique culturelle de notre dépité-maire, Jean Grenet.
    Pour mettre l’article du JPB en lien ici, rien de plus facile. Il suffit de copier l’adresse de l’article dans la fenêtre de navigation, puis de le recopier là : http://lejournal.euskalherria.com/idatzia/20070611/art202681.php
    Et normalement ça marche, il suffit de cliquer sur l’adresse en vert pour ouvrir une nouvelle page internet sur celle du JPB que nous voulons lire.

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