Gabi Mouesca n’a pas pu participer aux travaux menés par la délé- gation citoyenne présente à New-York car les autorités américaines ne lui ont pas accordé le visa. Reste qu’il a rencontré Rigoberta Menchu, ce samedi 3 mai, à l’occasion de la venue de la Prix Nobel de la Paix à Mont de Marsan. Au programme de cette rencontre informelle, une chaleureuse discussion autour du théme des droits des peuples autochtones, bien entendu. La Fondation Rigoberta Menchu était présente lors de la 7ème ses sion sur les questions autochtones à l’ONU.
Les patriotes corses ont pris la décision il y a quelques mois de réaliser un référendum portant sur la nationalité corse. Il s’agit à la fois de définir un code de nationalité et de faire prendre conscience que la Corse est victime d’une politique de spéculation et d’expro- priation au bénéfice d’intérêts économiques extérieurs. S’il n’a aucune valeur légale, ce référendum est intéressant à plus d’un titre : d’abord parce qu’il se penche sur le problème de la définition d’une nationalité. Ensuite parce qu’il mobilise autour de la capacité d’un mouvement à organiser une consultation populaire large, mon- trant ainsi que la voie référendaire est loin d’être aussi complexe que les pouvoirs ne veulent le faire croire et est applicable à bon nombre de sujets concernant directement la population.
1. Le processus de la Cunsulta Naziunale a pour objectif stratégique la souveraineté du peuple corse et la restauration de ses droits na- tionaux dont il a été privé par la violence de la conquête militaire, l’annexion et la colonisation. Les moyens de cette stratégie repo- sent sur l’engagement individuel des Corses qui accèdent à la cons- cience nationale et, ce faisant, se constituent en corps électoral in- carnant la Nation Corse pour lui permettre une expression démo- cratique, citoyenne et patriotique dans tous les domaines concer- nant l’organisation de la société corse.
Ce processus est unique dans l’histoire des peuples en lutte pour leur libération nationale.
2. Le premier scrutin référendaire organisé le 9 décembre prochain, se situe dans un contexte de dépossession foncière et immobilière qui accentue une colonisation de peuplement dont la conséquence est une marginalisation du peuple corse sur son propre territoire et à terme sa disparition en tant que peuple historique.
Aujourd’hui, on estime que les Corses représentent moins de 50% de la population insulaire. De ce point de vue, le processus de la Cunsulta Naziunale trouve aussi toute sa légitimité face à un corps électoral français qui ne représente plus majoritairement notre peu- ple et entretient des institutions dont l’esprit et le fonctionnement sont contraires à nos intérêts nationaux.
3. Le scrutin référendaire du 9 décembre, se fera sur la base d’un Corps électoral qui regroupe aujourd’hui plus de 3000 patriotes cor- ses constituant une force politique exceptionnelle proportionnel- lement à toutes celles existant sur notre île. Ce corps électoral est en progression constante depuis plusieurs mois.
Chaque électeur a reçu les documents utiles à un vote physique ou par correspondance (Texte explicatif, modalités de vote, critères d’inscription, bulletin de vote…).
Plusieurs bureaux de vote seront disponibles pour le vote physique et un bureau centralisateur recevant notamment les votes par cor- respondance sera installé à Corti.
Les bureaux de vote seront ouverts à partir de 10 h et jusqu’à 18 h.
La liste électorale sera close le lundi 3 décembre 2007 à minuit.
Texte soumis à réferendum.
Après Cesare Battisti, voici venu le tour de Marina Petrella, arrêtée à Argenteuil sous le faux pretexte d’un contrôle de véhicule. Marina est mère d’une petite fille de 9 ans devant laquelle elle a été menottée sans explication. SOS a tous ceux qui se sentent concernés, elle est sous la menace d’une extradition vers l’Italie. N’oubliez surtout pas de signer et faire signer la pétition mise en ligne sur bellaciao.org !