KANAKI , LE CONFLIT : UNE REVUE DE PRESSE

bellaciao_ustke-47f13Derniérement un grave conflit social,  mettant aux prises l’USTKE et AIRCAL, en Kanaki, nous a rapelé que le combat pour la dignité n’est jamais quelque chose de gagné, mais se gagne tous les jours, voici une revue de presse succinte nous éclairant sur le sujet:

LA MANIF DU 28 JUILLET 2009, IMAGES ET COMMUNIQUE  DE L’USTKE

COMMUNICATION DE L’USTKE DU 03 août 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI TRAVAILLISTE DU 5 août 2009

PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ


  • LA MANIF DU 28 JUILLET 2009, IMAGES ET COMMUNIQUÉ  DE L’USTKE

« NOU PA DAKO »

Photo coupé chapo

Après 2 jours de présence de Marie-Luce Penchard, Secrétaire d’Etat chargée de l’outre mer, sur le sol de Kanaky, les pratiques des Groupes d’Intervention de la Police Nationale réapparaissent. Des procédés que nous avions fortement dénoncé déjà, à l’occasion de  l’attaque du piquet de grève Carsud, le 17 janvier 2008. Les heurts qui suivirent sont à l’origine de la condamnation à 12 mois de prison dont 3 fermes du président de l’Ustke, Gérard Jodar.

Manif 3

La manifestation pacifique du collectif le 28 juillet dernier a été écourtée dès le matin par les forces de répression qui ont chargé manu militari les 600 personnes présentes. Une agressivité particulière malgré la présence, des coutumiers, des élus politiques des mairies ou du Congrès, et des syndicalistes dont Rosine Streeter.
Les journalistes présents n’ont pas été épargnés. L’un d’entre eux a même subit une agression physique, probablement parce que Kanak et responsable de la seule radio indépendantiste dans notre Pays. Les appels au calme du Président du Parti Travailliste, élu de la Province des îles au Congrès, ont évité que la situation ne tourne en affrontements.

Manif 16

Ces agissements qui n’ont pas d’équivalent en France métropolitaine, se sont radicalisés, ce mercredi 29 juillet, avec une intervention musclée et soutenue, sur des militants Ustke qui s’étaient positionnés, proche du siège du gouvernement. La brutalité des membres du GIPN en particulier s’est traduite par des tabassages et arrestation de militant, qui pourtant n’ont opposé aucune résistance.

Alors que Marie –Luce Penchard était au Nord et aux îles, les cow boys du GIPN,  principalement des locaux, s’en donnaient à cœur joie à Nouméa, loin des caméras et du regard de la représentante de l’Etat, allant même jusqu’à frapper à terre le Vieux Maki Wéa, retraité originaire d’Iaaï, adhérent de l’Ustke.
L’intervention dangereuse ensuite avec un vaporisateur de liquide neutralisant, sur des camarades au volant de leur voiture circulant en ville est scandaleuse. Le carambolage qui suivit occasionna des dégâts matériels sur leur véhicule dont les chauffeurs ont été aveuglés et asphyxiés.
Un comportement du GIPN qui confirme l’absence de maîtrise et de sang froid de la part de ses membres.

Manif 4
La politique de la France dans notre Pays n’a rien à voir avec l’image paradisiaque que les représentants successifs de Sarkozy et leur représentation locale s’évertuent à vouloir donner en exemple aux Pays du Pacifique.
La répression systématique et l’élimination du débat politique des responsables syndicaux de l’Ustke, à la veille de l’échéance 2014, sont le fruit d’une véritable politique coloniale de l’Etat Français en Kanaky malgré son engagement dans les Accords politiques.

Aussi le Bureau Confédéral de l’Ustke, réuni ce mercredi 29 juillet interpelle le Président de la République Nicolas Sarkozy sur les méthodes policières violentes exercées en Nouvelle Calédonie et particulièrement la bestialité gratuite du GIPN contre les militants de l’Ustke que nous dénonçons fortement. La persistance de ses pratiques illégales encouragée par la représentation locale de l’Etat est source de tension dont les conséquences relèveront de sa responsabilité.

Manif 7

Le Bureau Confédéral appelle également les Etats du Pacifique présents en Kanaky à interpeller le Ministre des affaires étrangères Français, Bernard Kouchner, sur la politique répressive menée par la France dans notre Pays contre des syndicalistes.

Le BC rappelle à la Secrétaire d’Etat chargée de l’outre mer que Dassonville, Haut-commissaire de la république en Nouvelle Calédonie, est le principal responsable de la dégradation du climat social en cours et que nous condamnons sa forte implication dans la répression organisée contre l’Ustke et surtout dans les poursuites ayant entraîné l’arrestation de nos camarades dont notre Président Gérard Jodar. Nous lui attribuons également une part de responsabilité importante dans le pourrissement du conflit Aircal.
Manif 12
En conclusion nous lui réaffirmons notre profond désaccord, s’agissant de la politique de son représentant local, dans un langage que la guadeloupéenne d’origine qu’elle est, ne manquera pas de comprendre : « Nou pas dako »

Nouméa, le 29 juillet 2009
Le Bureau Confédéral

  • COMMUNICATION DE L’USTKE DU 03 août 2009

Le Bureau Confédéral de l’USTKE souhaite apporter quelques précisions suite au communiqué du Medef repris en parti dans les nouvelles calédoniennes du samedi 1er août dernier.

Le patron des patrons calédoniens excelle à nouveau dans son rôle d’innocente victime des actions de l’USTKE. Il joint à son lot de protestations habituelles les dégâts matériels occasionnés, selon lui par les actions des syndicats. Un discours bien huilé pour justifier à terme, l’intervention publique et l’absence de répartition équitable des bénéfices à l’intérieur des entreprises. Quand les mêmes patrons qu’il représente font du chiffre, il est rare que leurs salariés soient associés financièrement aux retombées. Sur ce sujet, le Président Bouvier a pris l’habitude de rester discret.

Le chef des patrons revient également sur un problème délicat, celui de l’acheminement des médicaments, n’hésitant pas à accuser l’USTKE de mettre en danger des vies. Des accusations graves non fondées, utilisées déjà par le Président du Conseil d’administration d’Aircal pour incriminer l’USTKE et justifier ainsi ses atteintes au droit de grève.

Mr Bouvier, contesté dans ses propres rangs, aurait-il oublié les causes à l’origine de la dégradation du climat social dans notre Pays et sa part de responsabilité dans cette situation ? S’agissant du respect des libertés, comment le « grand chef des patrons » qualifie-t-il sa participation aux côtés de Nidoish Naisseline qui a exigé du représentant de l’Etat Français, Yves Dassonville, l’emprisonnement de plusieurs syndicalistes dont le Président de l’USTKE, Gérard Jodar, détenu depuis plus d’1 mois aujourd’hui au camp Est.

Son silence ensuite sur la progression de la pandémie de la grippe A/H1N1 dans notre Pays est étonnant. Quand on sait les risques encourus parmi la population calédonienne et donc des salariés, son mutisme sur la question est révélateur de l’utilisation honteuse, dans sa campagne anti-USTKE, de sujets sensibles tels que la question des médicaments et des instruments médicaux.

Concernant les dégâts causés aux entreprises, il sera probablement surpris d’apprendre, que pour  l’entreprise CFP, un des directeurs, probablement bien connu de lui, a été pris en flagrant délit de destruction de matériel de sa société. S’agissant de la compagnie Aircal, le N°1 des patrons n’a fait aucun commentaire sur la gestion désastreuse de la compagnie et des 600 millions de déficit à l’origine d’un dépôt de bilan qui se dessine inlassablement. Préférant à cela se rendre complice du Président du CA d’Aircal dans son entreprise anti-USTKE.

L’USTKE rappelle enfin à Mr Bouvier que la situation qu’il dénonce aujourd’hui ainsi que les perturbations qu’elle entraîne sont le résultat des agissements auxquels il a participé. Il lui appartient dorénavant de contribuer, au nom du Medef, à la recherche de solutions rapides pour sortir d’un climat social qui se dégrade de jour en jour. Sans nul doute que l’une des solutions se trouve du côté de son ami et Président du CA de la compagnie Aircal épargné pour sa part des conséquences de cette grève générale.

Nouméa, le 03 août 2009

Le Bureau Confédéral

  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI TRAVAILLISTE DU 5 août 2009

La crise sociale qui frappe le pays depuis plusieurs semaines vient de prendre une tournure inquiétante qui pourrait se révéler même dramatique dans les jours et les semaines à venir tant les propos gravissimes tenus hier (lundi 3 août) par le Délégué du Gouvernement peuvent avoir des effets dévastateurs dans l’opinion et entraîner des réactions en chaîne aussi imprévisibles qu’incontrôlées.

En effet, alors que le Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie faisait preuve d’une certaine retenue en appellant les différentes parties à « raison garder » et à reprendre la voie du dialogue, Yves Dassonville a clairement choisi quant à lui l’option d’attiser le feu de la confrontation en se livrant à une véritable déclaration de guerre et en appellant voire en encourageant ouvertement la population à se dresser contre l’USTKE, à commencer par la frange la plus réactionnaire du patronat local. Nonobstant quelques précautions de langage, le message délivré par le chef de milice qui a élu domicile au Haussariat s’est voulu clair et sans ambiguïtés : je fais tous les jours ma part du boulot en gazant, en matraquant et en emprisonnant les militants et les responsables de l’USTKE, à vous maintenant de faire le vôtre !

Ces propos nauséabonds, à forts relents séditieux et factieux, outre qu’ils sont constitutifs d’un délit d’incitation à la haine, sont d’autant plus scandaleux qu’ils émanent d’un représentant de l’Etat censé être le garant de la loi et de l’ordre. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit ici ni de dérapage verbal, ni de maladresse ou de bavure de langage, mais bien au contraire d’un acte de provocation parfaitement calculé. Dassonville ne fait qu’appliquer à la lettre la feuille de route que lui a fixé Sarkozy et Fillon : casser l’USTKE, et plus généralement casser du kanak, et à plus long terme contenir par tous les moyens, par la répression voire la confrontation intercommunautaire si besoin, la poussée de la force politique qui monte dans le camp indépendantiste, à savoir le Parti Travailliste.

L’erreur serait justement de prendre ces propos à la légère ou de les mettre sur le compte d’une simple logique de communication. Comme par hasard, nous venons d’apprendre que le commandant de la brigade de gendarmes mobiles de Koné vient de faire savoir aux responsables USTKE du Nord qu’en cas de nouveaux affrontements ses troupes auraient pour consigne de riposter à balles réelles. Menaces en l’air ? Pas sûr. Le 26 mai 1967, en Guadeloupe, une simple manifestation d’ouvriers du bâtiment en grève a fini en massacre et en bain de sang. Bilan : plusieurs centaines de guadeloupéens tués « à coup de balles réelles » par les gendarmes français et la milice aux ordres et sur instructions du préfet Pierre Bollotte. Et comme par hasard, sur les antennes de RRB ce mardi 4 août à midi, un porte-parole des patrons de Ducos a affirmé en direct que les patrons avaient reçu du Délégué du Gouvernement en personne l’aval pour bloquer Ducos ! Fanfaronnade ? Voire.

Sous couvert de menaces et d’outrances verbales – l’USTKE, à l’instar des talibans ou de la Camorra napolitaine, « terroriserait » le pays depuis des années ( !) – qui s’inscrivent dans une stratégie menée de longue date de criminalisation de l’action syndicale de l’USTKE, Dassonville, en montant d’un cran dans la provocation, cherche surtout à préparer psychologiquement l’opinion à un net durcissement de la politique de la matraque, à justifier à l’avance toutes les dérives répressives exercées à l’encontre de l’USTKE, qu’elles viennent des forces de polices ou des secteurs de la population qui doivent avoir le courage, dixit Dassonville, de ne plus se laisser intimider par l’USTKE.

Pour nous Parti Travailliste de Kanaky, Yves Dassonville n’est qu’un dangereux provocateur, un fauteur de troubles patenté. Cet homme là n’est tout simplement pas à la hauteur de la situation, il n’a aucune qualification pour traiter des graves problèmes que connaît actuellement le pays, et il cherche à compenser son incurie et son incompétence par une posture d’homme à poigne. On a connu par le passé, aussi, quelques grands commis de l’Etat qui avait de la consistance, du style, et un certain sens de l’Etat et de la République. Yves Dassonville ne fait manifestement pas partie de cette catégorie. Nous disons qu’il n’a plus rien à foutre en Kanaky, si tant est qu’il se soit jamais rendu utile une seule fois pour ce pays. Monsieur Sarkozy, il est plus que grand temps de rapatrier votre énergumène et de le réaffecter ailleurs…en Corse pourquoi pas !
En tout état de cause, nous disons que Gouverneur, par ses propos indignes et ses tentatives de dresser les citoyens les uns contre les autres, porte l’entière responsabilité de la situation si celle-ci venait demain à s’aggraver. Quant aux patrons de Ducos qui seraient tentés d’en découdre, nous leur rappellerons simplement l’épisode de la FPME qui s’était ouvertement engagée à mettre définitivement fin « aux agissements de l’USTKE ». Que sont devenus les forts en gueule, les Descombels, Nicole Andréa, Patricia Van Ryswick et consorts ? Qu’est devenue la FPME ?

Aux milliers de militants et de sympathisants que comptent l’USTKE et le Parti Travailliste dans toute la Kanaky, nous leur disons de rester mobilisés, de faire preuve de discipline dans la mise en pratique et le suivi des mots d’ordre, d’éviter de répondre à toutes les formes de provocation, et enfin de se tenir prêts à faire face à toute éventualité. Et qu’ils se le disent : les Dassonville aboient et passent, nous nous restons, et nous serons toujours là.

En dernier lieu, le Parti Travailliste tient à saluer l’engagement de l’Union Calédonienne, de l’UCR, du SLUA, de Rhéébù Nùù, des étudiants et des associations de quartier au sein du Collectif pour la Défense des Droits et Libertés et la Libération des syndicalistes emprisonnés et adresse ses respects au trois courageux membres du Gouvernement qui ont apporté leur soutien.

L’Unité nécessaire se construit tous les jours surtout dans les périodes de difficulté.

Nouméa, le 04 août 2009Louis Kotra Uregei
Président du Parti Travailliste

  • PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ

vendredi 7 août 2009

Accord in extremis en Nouvelle-Calédonie

Conflit. Un texte a été signé hier, alors que les tensions s’amplifiaient.

Par MATTHIEU ECOIFFIER

Répit en Nouvelle-Calédonie. La signature, hier, d’un accord réglant le banal conflit du travail opposant la compagnie Air Calédonie (Aircal) au syndicat indépendantiste USTKE a mis un coup d’arrêt à dix jours de tensions dans l’archipel. Sur le fil du rasoir : « La situation était devenue extrêmement dangereuse, avec l’agrégation des jeunes au mouvement. On ne pouvait pas attendre que quelqu’un meure pour qu’il y ait une prise de conscience », a commenté Philippe Gomes, président du gouvernement (droite), qui a mené les négociations.

Embrasement. Le calme est revenu dans le nord de Nouméa, sur la route de Saint-Louis et aux abords du quartier populaire de Montravel. Mercredi, près de 1 500 jeunes de cette cité avaient caillassé un convoi de camions venus du port et escortés par les forces de l’ordre. Les forçant à rebrousser chemin. Et à Saint-Louis, sur la route du sud menant aux mines de Goro Nickel, des dizaines de jeunes avaient violemment résisté aux gendarmes venus les déloger, enflammant pneus et morceaux de bois sur la route. Des impacts de balles avaient été constatés sur les véhicules de gendarmerie, tandis qu’un officier avait été touché à la cuisse par une balle tirée par un fusil de « grande chasse ». Dans la soirée, entre 2 000 et 3 000 personnes, notamment venues des tribus qui se sont battues contre les rejets toxiques de Goro Nickel, s’étaient massées autour du barrage filtrant tenu par l’USTKE. D’où un risque d’embrasement sur fond de tensions et d’inégalités sociales entre Kanaks, insulaires et immigrés de métropole, plombant le processus de décolonisation devant déboucher sur un référendum d’autodétermination à partir de 2014.

« Il fallait impérativement que chacun fasse un pas l’un vers l’autre, parce que les positions s’étaient trop radicalisées », a estimé Gomes, hier. Le patron d’Aircal, Nidoish Naisseline, a fini par signer le protocole d’accord négocié le 11 juin avec Gérard Jodar, le président de l’USTKE. C’est parce que Naisseline traînait des pieds pour sa mise en œuvre que Jodar et une poignée de militants de l’USTKE avaient organisé une conférence de presse à l’aéroport de Nouméa. Chargés par les gendarmes, ils s’étaient réfugiés dans un avion en stationnement. Accusés d’avoir saboté le cockpit et d’y avoir déposé une bombe, ils avaient finalement été poursuivis pour « entrave à la circulation d’aéronefs », condamnés à un an de prison ferme, et incarcérés. Et leur demande de remise en liberté provisoire jusqu’au procès en appel a été rejetée.

« Solidarité ». Hier, seul le contentieux du travail a donc été réglé. L’accord prévoit le paiement des jours de grève, la réintégration de l’employée licenciée pour avoir trahi le secret professionnel en racontant à sa mère que son père avait pris un avion Aircal en compagnie de sa maîtresse. Il demande aussi le maintien du service public aérien vers les îles Loyauté, assuré par Aircal, ainsi que le respect des autorités coutumières kanakes. « Ce soir on a suspendu la grève générale. Mais on va continuer à se mobiliser pour que nos syndicalistes soient libérés », expliquait Marie-Pierre Goyetche, secrétaire générale de l’USTKE, qui jugeait « incroyable la solidarité qui s’est manifestée contre l’emprisonnement de Jodar et la répression policière ». Et Louis Kotra Uregei, élu du Parti travailliste et figure indépendantiste, de préciser que le « collectif pour la libération » des six syndicalistes appelle à une « grande mobilisation » le 22 août. Trois jours avant le procès en appel, fixé au 25 août.

http://www.liberation.fr/societe/0101584092-accord-in-extremis-en-nouvelle-caledonie

Un commentaire pour “KANAKI , LE CONFLIT : UNE REVUE DE PRESSE”

  1. je fais appel à l’USTKE pr qu’il essaye de faire tomber le cerveau qui a engendré ces conflits sur mon pays « NENGONE » entraînant la perte regrettable de mes 4 frères si « JEUNES » et « INNOCENTS ».Qu’il aille brûler en enfer ce con, c’est un traite, un magouilleur payé et protégé par je ne sais qui, pour nous berner nous les jeunes!!Je suis si jeune et je n’arrive pas à employer un vocabulaire politiques pour vous convaincre de nous aider, nous la jeunesse, l’avenir de « KANAKY DEMAIN », la seule chose que je veux c’est qu’on cesse cette violence qui nous divise et brise notre pays en mille morceaux, trouvez une solution s’il vous plaît pour qu’il disparaissent ces magouilleurs, ces sous-dictateurs à la noix!!!KANAKY a ses enfants kanaks qui sont en ce moment en métropole, assurant leurs etudes afin de pouvoir mener la barre demain ici en kanaky, j’ai la certitude que nous pouvons y arriver , mais quelque chose me dit qu’ils ne veulent pas nous lacher, ou plutôt qu’ils ne veulent pas lacher kanaky pour ses richesses et son patrimoine, tout ce qu’il veulent c’est « s’enrichir », c’est ça « l’argent »!Que vous brûlez en enfer, j’ai mon coeur rempli de tristesse et de haine quand je me rends compte que j’ai perdu des frères qui n’ont pas demandé à partir si tôt, ils étaient naîfs et innocents!!!une très grande pensée à mes quatres frères tombés ce samedi 6 Août 2011 sur la route de « Nengoné », vous avez payez pour la bêtise d’un Homme bête et irresponsable, qui a abondonné ses frères kanaks, qui nous a livré entre les mains de je ne sais qui?pour un seul but: le pouvoir et l’argent!
    Cessons de nous battre, cessons cette violence entre nous qui ne résoudra rien! »RENDRE LE MAL PAR LE MAL, C’EST TOUT CE QUE L’ENNEMI SOUHAITE, FAISONS LE CONTRAIRE UNISSONS NOUS MAINTENANT!, ET IL SERA VAINCU! »
    « La jeunesse d’aujourd’hui sera KANAKY de demain! » alors ne perdons pas cette jeunesse qui sera le future de notre si beau pays!! Il faut je pense , rassembler toute la jeunesse de kanaky pour avertir du piège qui engendre ce phénomène de violence entre nous et qui cause notre auto-destruction, le seul moyen c’est la « DISCUSSION », et on peut y arriver!!merci
    « NENGONE MON ÎLE, KANAKY MON PAYS! »…

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