LE PRINCIPE DE LA GRENOUILLE
La petite parabole ci-dessous nous a semblé très adapté à la situa- tion que nous vivons aujourd’hui, tant sur le plan écologique que sur le plan politique ou social.
Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe douce- ment. L’eau est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La tem- pérature continue de grimper. L’eau est mainte- nant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affo- le pas pour autant. L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s’extraire de la marmite.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°C, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite. Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite, la plupart du temps, aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Si nous regar- dons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et ne nous dérangent que mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens. Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à sa beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, igno- rantes ou démunies.
Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psycho- logiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatiques. Le gavage permanent d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses entre le réel et le virtuel, entre les rêves et la réalité. L’énergie nucléaire, les engrais chimiques, les clonages, le génie génétique, ont grignoté progressivement notre libre arbitre au point qu’il est devenu illégal de vouloir manger bio, condamnable de vouloir échapper aux vaccinations ; et bientôt « Verchip », microprocesseurs de la taille d’un grain de riz mis au point par la société Applied Digital Solutions en Floride. Ces puces sont implantées sous la peau et émettent un signal lisible par un décodeur spécial qui identifie tous nos paramètres sociaux, médicaux et autres… Les malades en sont les premiers « bénéficiaires » aux Etats-Unis. L’implantation coûte 200 dollars, plus 19 dollars d’abonnement mensuel pour l’entretien des bases de données. Vos enfants seront la prochaine cible. Pratique, n’est-ce pas ? Et puis bientôt, ceux qui refuseront perdront l’accès aux établissements publics, aux autoroutes, aux banques ; sur les routes, la police vérifiera si vous avez bien votre puce et si elle est à jour. Big brother en clair…
Alors, si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà moitié cuite, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard.
Si on est assez nombreux, qui sait ?