RENCONTRE AVEC LE REPRESENTANT ESPAGNOL, par Maylis le 21 mai

maylisMoment difficile vécu par Audrey il y a deux heures…
Alors qu’elle se débattait pour avoir une réponse à la question du pourquoi nous n’avons pas d’expert nommé par les peuples autochtones pour la zone Europe de l’Ouestj elle est allée à la rencontre de l’expert pour cette même zone nommée par les gouvernements. Il se trouve que c’est un espagnol. Le moment a été violent.

Il lui a demandé pourquoi est ce qu’il y aurait besoin d’un tel expert pour la zone en question. Elle lui a dit, comme il savait, que nous étions une délégation d’Euskal Herri, et qu’en l’occurence il serait justifié et légitime que chaque partie soit représentée. Là, il a perdu son calme, répétant que c’était une honte que nous soyions là, que notre place n’était pas ici. Il  a rajouté que nous ne connaissions pas l’Histoire de notre peuple, notamment dans les ravages de la colonisation en Amérique du Sud. Et qu’en l’occurence, ici au milieu des peuples autochtones de ce continent, notre présence était une honte. Il a ensuite évidemment parlé du terrorisme, mais Audrey choquée n’a pas tout à fait compris le sens de ses propos. Elle lui a dit qu’il serait intéressant de prendre une heure ou moins à l’extérieur de l’Assemblée pour pouvoir discuter et lancer un dialogue. Il a dit qu’il était hors de question de commencer à discuter.
Cet échange ayant été en espagnol, et la maitrise de la situation trop aisée pour cet « expert », jon et urko qui nous accompagnent et qui sont d’Hegoalde sont ensuite allés le voir pour lui dire que si il devait y avoir quelque chose de honteux dans cette assemblée, c’est que quelqu’un de si fermé au dialogue ait entre les mains de telles responsabilités. Ils ont ensuite échangé quelques mots, notamment sur l’absence de pertinence des arguments tels le terrorisme ou la colonisation d’individus certes bsques, mais ayant émigré à titre personnel, et non en tant que reprsentants du Pays Basque. Ils ont ensuite parlé de la notion d’autochtonie et démonté un à un les arguments de ce monsieur qui refuse d’admettre que le peuple basque correspond tout à fait à cette définition. Ils sont revenus à nous, ayant dans l’idée que ce monsieur a des comptes à régler avec ETA à titre personnel…

Mais nous continuons. Recherchant l’appui d’autres représentants de gouvernement.

Dans une heure, rendez vous avec le représentant de la France.

Merci de votre soutien depuis Iparralde…..

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