L’AUTONOMIE DANS LA RUE

Une manifestation revendiquant l’autono- mie en Iparralde est organisée le samedi 15 décembre à Bayonne. Fantxoa Fleury, d’Autonomia eraiki, nous explique ses mo- tivations pour descendre dans la rue :

Pourquoi une autonomie pour Iparralde ?

C’est une évidence de rappeler qu’aujour- d’hui Iparralde (le Pays basque nord) n’a guère de moyens de gérer son territoire, en un mot qu’Iparralde n’a aucune existence. Revendiquer l’autonomie est donc tout simplement l’exercice du droit fondamental de tout peuple à disposer de lui-même, droit qu’en France on aime bien rap- peler pour les autres, mais qu’on se garde bien d’appliquer pour tous les peuples sous domination française. L’autonomie est un ca- dre institutionnel, vague certes, mais minimal pour pouvoir com- mencer à exercer ce droit. Ainsi la revendication d’un département, qui a longtemps occupé le devant de la scène, n’apporte qu’une reconnaissance territoriale symbolique, mais n’offre aucun moyen d’une gestion autonome, puisque justement le département a été conçu pour être le relais de l’état centraliste. Mais bien sûr revendiquer un statut d’autonomie n’est pas suffisant, il suffit de voir en Hegoalde comment le gouvernement d’Euskadi dans le domaine économique ou au niveau de la répression politique n’est pas bien autonome du gouvernement de Madrid. Il faut donc que cette revendication d’autonomie s’appuie aussi sur un projet de société. (suite…)

L’AUTONOMIE C’EST TENDANCE

La Charte européenne de l’autonomie locale a été ratifiée par la France le 17 janvier dernier.

Koldo Gorostiaga, ancien député euro- péen de Batasuna a fait part des der- nières tendances au niveau européen, où les différentes instances sont en train de dessiner le nouveau visage qu’aura le vieux continent…

Lire dans le JPB

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR NICOLAS SARKOZY PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

d4cabf3c68b900871b0fc23d9a96b703Monsieur le président,

Vous avez tout récemment donné lettre de mission à M. le Premier ministre afin qu’il se penche sur la mise en pratique des conclusions des travaux du Comité de réflexion et de proposition sur la moderni- sation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, struc- ture ad hoc créée et mise en place à votre propre initiative. (suite…)

T-SHIRT AUTONOMIA A VENDRE

Le T-shirt «Autonomia orain», en vente depuis les fêtes de Bayonne à Eki (Miarritze), l’est à présent également par l’intermédiaire de nos amis d’Ekaitza au 25, rue des  Cordeliers 64100 Baiona.

Adressez-nous votre commande par courrier dès aujourd’hui.

Il est disponible en modèle homme et femme (col V) et en quatre tailles pour chaque modèle S, M, L et XL. Il vous en coûtera 10 euros si vous le retirez sur place (Eki ou Ekaitza). Pour le recevoir chez vous, avec les frais d’envoi, il vous faudra donc libeller à l’ordre de la CAR un chèque de 15,45 euros.

CONTRE LA SPECULATION … L’AUTONOMIE

Les récentes actions anti-spéculation foncière et immobilières, par- ticulièrement celles perpétrées en Soule, ont enflammé les esprits, au point de susciter un rassemblement sur le mot d’ordre “Non à la violence”, à Tardets, à l’appel des responsables de la Communauté de communes. A ce propos, il faut être honnête et considérer que le texte élaboré par la collectivité territoriale n’était pas du style bou- tefeu et apparaissait même plutôt équilibré. Certes, il condamnait en préalable les incendies de maisons inoccupées et de véhicules survenus ces dernières semaines. Politiquement parlant, pouvait-il en être autrement, s’agissant d’une institution qui s’inscrit dans le cadre légal et au sein de laquelle cohabitent des sensibilités poli- tiques différentes ? Là encore, l’honnêteté conduit à répondre non. Le principal problème de ce genre de réaction, c’est surtout qu’elle offre un terrain propice à la réapparition sur la scène publique d’une catégorie sociale dont l’espace politique s’est réduit à peau de chagrin ces dernières années : les anti-basques viscéraux.

Alkornoa_a_Etchebar

La propriété Alkornoa a Etchebar, acquise certes par un berger sans terre, mais qui a du débourser aux alentours des 200.000 euros, pour quelques 9 hectares, dont la moitiè seulement en SAU (Surface Agricole Utile). Après ça, comment s’étonner que ce ne soit pas seulement les prix qui flambent ? (suite…)