Suite à des irrégularités , tant au niveau de l’organisation que de la gestion des procurations, aux iles Loyauté du 10 mai 2009, les élections provinciales avaient été annulées par décision du Conseil d’Etat:
-le communiqué du Conseil d’ETAT : « En raison de l’accumulation d’irrégularités, d’une ampleur particulièrement significative… » (pdf)
Le résultats des élections du 6 décembre 2009 donne donc, une victoire totale aux indépendantistes sur les Iles Loyauté.
I: 19.849
V: 14.141
E: 14.105
Abs: 28,76%
Formations politique |
Nombre votes |
Élus 6/12/2009 |
|
Dynamique Autochtone (LKS, ind.) |
1982 |
2
|
1 |
Les îles pour tous (droite, non ind) |
960 |
0
|
0 |
UC-FLNKS (ind.) |
4665 |
6
|
3 |
Parti Travailliste (EXG, ind) |
3298 |
4
|
2 |
Union nationale pour le renouveau (ind) |
1984 |
2
|
1 |
Parti Libération Kanak (ind) |
1216 |
0
|
0 |
Le gouvernement d’Oscar Temaru, vient d’être renversé par une motion de censure, 29 voix contre 28 (ce qui augure de futur rebondissements), au profit de Gaston Tong Sang, qui se définit comme ami de Nicolas Sarkosi.
Par une suite d’article tiré du site du Tavini, le dossier:
Discours d’introduction au débat d’orientation budgétaire
Communiqué de la Présidence (Merci aux hommes de bonnes volonté)
Communiqué du Tävini Huira’atira (La bonne gestion du Tahoeraa : Qu’en pense la nouvelle génération autonomiste ?)
Communiqué du Tävini Huira’atira (Motion : enfin la population réagit collectivement)
Communiqué de l’UPLD (Réaction de l’UPLD suite aux déclarations des mentors de la nouvelle coalition gouvernementale de convenance opportuniste)
Communiqué du Tävini Huira’atira (Les Polynésiens méritaient mieux que ça !) (suite…)
Mercredi 7 octobre 2009
La Martinique et la Guyane se prononceront par référendum sur un statut de plus grande autonomie en janvier prochain, annonce l’Elysée. Recevant les élus de ces deux départements-régions, Nicolas Sarkozy a indiqué que la consultation serait organisée en deux temps, les 17 et 24 janvier. (suite…)
Une justice équitable pour tous
Le 15 septembre prochain, la cour d’appel du tribunal de Nouméa rendra son jugement, à l’encontre de 28 de nos camarades, pour entrave à la libre circulation d’un aéronef. Une énième étape dans ces péripéties judiciaires qui n’ont cessé de criminaliser chaque fois un peu plus les actions de l’Ustke durant ces derniers mois. Rappelons quelles sont les peines encourues par nos camarades dans cette affaire.
En plus du Président, de l’Ustke condamné à 15 mois fermes, 3 mois de plus qu’en 1ère instance, on compte parmi ces camarades, Safoka Mickaele, Secrétaire Général du BTP, 12 mois fermes, Vaïagina Julien, Secrétaire Général adjoint du BTP, 10 mois fermes, Uvéakovi Sagato, camarade du BTP, 12 mois fermes soit 2 mois de plus qu’en 1ère instance, Gnipate Thierry 6 mois fermes soit 2 mois de plus qu’en 1ère instance, Lamy Sele, camarade du commerce, 6 mois fermes. (suite…)
Les élus des conseils général et régional de Guyane réuni en Congrès ont adopté, mercredi 2 septembre, à une large majorité un projet d’évolution statutaire qui vise à faire du département un territoire autonome. Aux termes de ce projet, le territoire autonome serait doté d’une assemblée unique aux pouvoirs élargis, conformément à l’article 74 de la Constitution.
Le Congrès « demande au gouvernement une consultation des populations concernées avant mars 2010 qui portera sur le choix de l’article 74 pour doter la Guyane d’une structure politico-administrative pourvue d’une autonomie », dit une des six résolutions adoptées mercredi.
Si cette consultation populaire était acceptée par le gouvernement et l’Elysée, elle pourrait entraîner un report des élections régionales, prévues en mars 2010. « La prorogation de mandat des élus régionaux est demandée pour une durée compatible avec la mise en place de la nouvelle collectivité en cas d’approbation » du projet par la population, dit le texte.
Le projet prévoit la constitution d’un « Conseil Territorial de Guyane » composé au plus de 57 membres, élus selon un scrutin de liste à la proportionnelle sur quatre circonscriptions. Outre le Conseil Territorial, les nouvelles institutions guyanaises comporteraient un conseil exécutif et deux instances consultatives, dont un Conseil des Autorités Coutumières.
La nouvelle collectivité exercerait des compétences du département et de la région, mais aussi des compétences transférées par l’Etat, telles que les « impôts, droits et taxes, (…) l’accès au travail des étrangers, les mines, la forêt, l’énergie, l’environnement, l’agriculture, la pêche maritime ou fluviale ».
Les élus demandent en outre qu' »une partie du domaine privé de l’Etat » soit transférée à la nouvelle collectivité, l’Etat étant propriétaire de la majeure partie des terres en Guyane.
Constatant les retards de la Guyane, « où le PIB par habitant est inférieur à 50 % du PIB moyen par habitant de l’Union européenne », selon un document adopté mercredi, les élus ont réclamé de Paris la mise en oeuvre d’un « plan exceptionnel d’investissements qui fera l’objet de négociations avec le gouvernement lors de la préparation de la loi organique fixant le statut de la nouvelle collectivité de Guyane ».
« Pendant longtemps, la question du changement de statut a été un sujet tabou », a expliqué le président du conseil régional, Antoine Karam (Parti socialiste guyanais). « Mais depuis la révision de la Constitution en mars 2003, ce n’est plus une provocation d’en parler, ce n’est plus une menace non plus pour la sûreté de l’Etat que d’énoncer un droit à la différence », a-t-il précisé. Parmi les partis politiques en Guyane, seul l’UMP – minoritaire dans les deux assemblées locales – défend le maintien du statut départemental, tout en plaidant pour une évolution des institutions. Lors du vote du texte devant le congrès, les élus UMP ont choisi de s’abstenir.
Les résolutions du Congrès doivent encore être confirmées par un vote du Conseil général et du Conseil régional, réunis séparément en séance plénière.
Le processus d’évolution statuaire a commencé en 1997 en Guyane, dans le cadre d' »Etats généraux » organisés localement, avant d’être interrompu en 2001 puis relancé en 2008.
Sources : Agence Reuters & Le Monde.fr