Le pouvoir étatique oppresse, réprime, harcèle… viole nos droits les plus élémentaires au nom des lois anti-terroristes qu’il a inventées tout en con- tribuant à entretenir l’esprit « terroriste » qu’il a fait naître pour s’en repaître et se maintenir au pouvoir.
Aujourd’hui tout devient glauque et s’accélère…
Personne n’est à l’abri !
Nous perdons du temps à re-fléchir sur qui à tort ou raison… pour Con-Vaincre ceux qui nous ont déjà lâchés … et qui nous lâcheront encore dès que les dominants lâcheront la moindre piécette dans l’arène !
Le département ? L’autonomie ? L’indépendance..??
Jean Michel Galant a raison : ce sont des mots… rien que des « maux » qui ne nous amènent finalement nulle part ailleurs qu’à nous diviser encore plus… lorsque fondamentalement nous avons TOUT à gagner en nous organisant à un niveau supérieur… lâchant nos orgueils blessés… nos points de vue dépassés… nos règlements de compte périmés… nos analyses politico intellectuelles neuro- limbiques qui n’aboutissent jamais ailleurs que sur un air de violon romantique rayé… qui dès qu’il cesse cède la place à une guerre des tripes sanguinolante qui intéresse de moins en moins… sauf à faire croire à certains qu’ils sont encore en vie, alors qu’on est en train de crever TOUS !
Au delà de ce qu’en pensent Batasuna, AB, Batera, Autonomia eraiki, etc… et avant de mourir tout à fait… il nous reste encore le libre arbitre comme essence de la dignité humaine.
J’irai à la manif en faveur de l’AUTONOMIE le 15 décembre !… Et je dis aux tenants du pouvoir noir qu’ils peuvent bien nous kidnapper, emprisonner, violer, torturer… qu’ils peuvent nous réduire à l’état de moribonds, d’exilés, de sdf, de terroristes, collabos, esclaves, prostitués, lobotomisés… et que même s’ils veulent nous assas- siner jusqu’au dernier… ils ne nous empêcheront jamais d’être et de demeurer, jusqu’au bout, le miroir vivant du génocide furieux, vicieux et atrocement déshumanisé qu’ils sont en train de com- mettre volontairement et délibérément en Euskal Herria et sur toute la planète… au nom du « profric » ! Et lorsqu’ils se seront accaparés, auront pillé et gaspillé toutes nos richesses… ce génocide restera leur seul héritage et il leur servira de linceul… car, à moins d’agir pour délier le karma… ils ne pourront jamais échapper à l’effet miroir, encore moins à sa mémoire !
Alors plutôt que re-agir… j’irai à la manif du 15 décembre pour AGIR.
Une Abertzale
La Charte européenne de l’autonomie locale a été ratifiée par la France le 17 janvier dernier.
Koldo Gorostiaga, ancien député euro- péen de Batasuna a fait part des der- nières tendances au niveau européen, où les différentes instances sont en train de dessiner le nouveau visage qu’aura le vieux continent…
Lire dans le JPB
Les patriotes corses ont pris la décision il y a quelques mois de réaliser un référendum portant sur la nationalité corse. Il s’agit à la fois de définir un code de nationalité et de faire prendre conscience que la Corse est victime d’une politique de spéculation et d’expro- priation au bénéfice d’intérêts économiques extérieurs. S’il n’a aucune valeur légale, ce référendum est intéressant à plus d’un titre : d’abord parce qu’il se penche sur le problème de la définition d’une nationalité. Ensuite parce qu’il mobilise autour de la capacité d’un mouvement à organiser une consultation populaire large, mon- trant ainsi que la voie référendaire est loin d’être aussi complexe que les pouvoirs ne veulent le faire croire et est applicable à bon nombre de sujets concernant directement la population.
1. Le processus de la Cunsulta Naziunale a pour objectif stratégique la souveraineté du peuple corse et la restauration de ses droits na- tionaux dont il a été privé par la violence de la conquête militaire, l’annexion et la colonisation. Les moyens de cette stratégie repo- sent sur l’engagement individuel des Corses qui accèdent à la cons- cience nationale et, ce faisant, se constituent en corps électoral in- carnant la Nation Corse pour lui permettre une expression démo- cratique, citoyenne et patriotique dans tous les domaines concer- nant l’organisation de la société corse.
Ce processus est unique dans l’histoire des peuples en lutte pour leur libération nationale.
2. Le premier scrutin référendaire organisé le 9 décembre prochain, se situe dans un contexte de dépossession foncière et immobilière qui accentue une colonisation de peuplement dont la conséquence est une marginalisation du peuple corse sur son propre territoire et à terme sa disparition en tant que peuple historique.
Aujourd’hui, on estime que les Corses représentent moins de 50% de la population insulaire. De ce point de vue, le processus de la Cunsulta Naziunale trouve aussi toute sa légitimité face à un corps électoral français qui ne représente plus majoritairement notre peu- ple et entretient des institutions dont l’esprit et le fonctionnement sont contraires à nos intérêts nationaux.
3. Le scrutin référendaire du 9 décembre, se fera sur la base d’un Corps électoral qui regroupe aujourd’hui plus de 3000 patriotes cor- ses constituant une force politique exceptionnelle proportionnel- lement à toutes celles existant sur notre île. Ce corps électoral est en progression constante depuis plusieurs mois.
Chaque électeur a reçu les documents utiles à un vote physique ou par correspondance (Texte explicatif, modalités de vote, critères d’inscription, bulletin de vote…).
Plusieurs bureaux de vote seront disponibles pour le vote physique et un bureau centralisateur recevant notamment les votes par cor- respondance sera installé à Corti.
Les bureaux de vote seront ouverts à partir de 10 h et jusqu’à 18 h.
La liste électorale sera close le lundi 3 décembre 2007 à minuit.
Texte soumis à réferendum.
Monsieur le président,
Vous avez tout récemment donné lettre de mission à M. le Premier ministre afin qu’il se penche sur la mise en pratique des conclusions des travaux du Comité de réflexion et de proposition sur la moderni- sation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, struc- ture ad hoc créée et mise en place à votre propre initiative. (suite…)
Egitatea da negoziazio prozesua, gatazka gaindi- tzeko proposamen edo ideia bezala hartuta, zahar- kitua gelditu dela eta artxibatu beharra dagoela. Ezin da izan eta ez da izango beste prozesurik, prozesu izendatzen zen elkarrizketa proposamena eusten zuten hiru oinarri objektiboak hautsi egin dira. ETAren sinesgarritasuna hautsi da eta ez du zentzurik su-etena deitzeak. Negoziazio gaitasuna hutsaldu da hari lotutako diskrezioa eta erantzu- kizuna xahutu direlako. Normalizazioaren eta bakegintzaren bereiz- ketaren oinarrizko printzipio funtsezkoa urratu da abangoardizatze politikoa gauzatzeko alferrikako ahaleginean. (suite…)