Comme le veut la plus élémentaire des corrections, je voudrais, en tout premier lieu, remercier l’Institut Universitaire de Varenne et l’association Autonomia Eraiki de m’avoir donné la possibilité de tirer les enseignements de ce forum, et, de la même façon, les féliciter pour cette initiative, qui est de celles dont nous avons bien besoin en Pays Basque.
Pour ma part, cela a été un grand plaisir d’y participer, et ce pour deux raisons :
La première est d’ordre personnel. En effet, ma grand-mère, Matilde Goienetxe, était née à Garris, et je suis certaine que les membres de ma famille, en quelque endroit qu’ils se trouvent, sont fiers et heureux de nous voir mener DE CONCERT cet exercice de réflexion.
La seconde raison relève, elle, du registre professionnel, car, de par ma fonction de juriste, c’est un honneur pour moi d’être en ce lieu, et je prend très à coeur la tâche que vous m’avez confié. Aussi, sans plus tarder, j’en viens à l’énoncé de mes conclusions. (suite…)

14h- 14h15 – Ouverture du colloque
14h15- 15h15 – Approche juridique
L’AUTODETERMINATION : UN VERITABLE DROIT ?
Jean-Pierre Massias, Professeur de droit public à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
L’AUTODETERMINATION : LES EXEMPLES ECOSSAIS ET CATALAN
Jon Iñarritu, chercheur à l’UPPA, député Amaiur au Parlement de Madrid
15h15-16h45 – 1ère table ronde- Ecosse, Catalogne : et après ?
John Etherington, chercheur écossais
Ester Capella, avocate, sénatrice d’Ezquerra Republicana de Catalunya (ERC)
Xavier Solano, représentant du Gouvernement catalan à Londres
PAUSE
17h-18h30 – 2ème table ronde – Pays Basque : et maintenant ?
Patxi Zabaleta, avocat, membre du parti Aralar, parlementaire Navarrais
Maria Eugenia Arizabalaga, porte parole du Gipuzcoa Buru Batzar (PNV)
Alain Iriart, conseiller général des Pyrénées Atlantiques
Karmelo Landa, ancien Eurodéputé et membre de Sortu
18h30-19h – Conclusion des débats
Zelai Nikolas, juriste membre du Gouvernement basque
22 novembre 2014, 14h-19h, Faculté de Bayonne, Amphi 400.

14h- 14h15 – Jardunaldien idekiera
14h15- 15h15 – Azterketa juridikoa
AUTODETERMINAZIOA : EGIAZKO ESKUBIDE BAT ?
Jean-Pierre Massias, Pabe eta Aturri Unibersitateko Zuzenbide Publikoko erakaslea
AUTODETERMINAZIOA : ESKOZIA ETA KATALUNIAKO ADIBIDEAK
Jon Iñarritu, UPPA-ko ikerlaria eta AMAIUR-eko diputatua Madrileko Parlamentuan
15h15-16h45 – 1.en mahain ingurua : Eskozia, Katalunia, eta gero zer ?
John Etherington, ikerlari eskoziarra
Ester Capella, abokatua, ERC-ko Senatorea
Xavier Solano, Kataluniako Gobernuaren ordezkaria Londresen
GELDIALDIA
17h-18h30 2.en mahain ingurua : Euskal Herrian orain zer ?
Patxi Zabaleta, ARALAR , Nafarroako Parlamentaria
Maria Eugenia Arrizabalaga, Gipuzkoako Buru Batzarreko boz eramailea (PNV)
Alain Iriart, Pirineo Atlantikoko Departamenduko Kontseilaria
Karmelo Landa, eurodeputatu ohia eta Sortuko kidea
18h30-19h – Konklusia
Zelai Nikolas, Eusko Jaurlaritzako legelaria
2014 Azaroaren 22an, Baionako Fakultatean, 400 Anfiteatroan
Le dimanche 26 octobre 2014, a eu lieu Amnistiaren Eguna à Makea (Macaye), la veille avait eu lieu un débat sur l’amnistie.
Cette année le moment fort d’Amnistiaren Eguna a été la présentation du très consensuel reportage de Sylvie Garat “IK belaunaldia, Herriak bizi behar du”.
Consensuel, dans le sens où le fait de relater un moment de l’histoire dépasse les oppositions et les divergences qui ont pu et ont divisé les protagonistes de cette histoire. Ceux qui étaient pour, ceux qui étaient contre, quand la volonté de montrer quelles ont été les racines d’Ik , son intégration sociale et populaire l’emporte sur les différentes analyses politiques qui ont suivi cet engagement.
Laissons donc la parole à FR 3, qui a aussi diffusé ce documentaire:

Héritier de la lutte politico-militaire, qui s’est déroulée au Pays Basque Nord (Iparralde), et d’ années de lutte anti-répressive, comme tous les ans, Amnistiaren Eguna se déroulera à Macaye (Makea), ce dimanche 27 octobre 2013.
Voici l’appel à assister à cette journée, qui se déroulera autour d’un repas de qualité, et de prises de paroles, dans une ambiance festive et musicale , avec en clôture les groupes Sohano et Enbata :


Comme vous le constatez sur la photo, une chose qui s’est passée sans bruit: nos splendides boites à courrier n’affichent plus le département 64 d’un côté, et de l’autre « autres départements et étranger », mais « AQUITAINE » avec les numéros de départements:
64, Pyrénées atlantiques
24, Dordogne
33, Gironde
40, Landes
47, Lot et Garonne
pour beaucoup d’habitants du Pays Basque, certains de ces numéros de départements défient l’imagination.
Habitués à réfléchir à un département 64, (séparé en deux entités distinctes : Béarn et Pays Basque, peuplé en 2010 de 653 615 habitants, en 2009, la partie basque comprenait 286 779 habitants); il faut maintenant se projeter , non plus en tant qu’arbitre ou population majoritaire dans un espace défini et réduit, mais comme une composante d’un espace aquitain de 3 237 452 habitants (Dordogne: 419 149 habitants en 2010, Gironde: 1 449 245 habitants en 2010, Landes: 384 320 habitants en 2010, Lot et Garonne: 331 123 habitants en 2010).
Si nous prenons le département 64, nous représentons prés de 20.19% de la population de l’espace global aquitain, en se basant sur la population du territoire basque, nous sommes 8.8% de la masse totale.
Hors du concept d’abertzalisme, ou même de l’existence d’un fait basque, nous avons affaire à la disparition d’un impact sociétal, car que représente 8.8% d’une population non homogène face à un redéploiement des politiques de gestion du territoire, à une époque de récession économique et de gestion serrée ?
Pas de concertation, mais une politique à court et moyen terme du fait accompli (est’il de même en ce qui concerne la fusion de la CAF de Bayonne et de Pau, est ce une première étape ?)